Jeanne Gringoz commence par des études d’arts Plastiques à la fac de Paris8.
Grâce au programme Erasmus, elle part à Milan où elle intègre les Beaux Arts. Durant ce voyage qui durera deux ans, un spectacle produit un déclic chez elle. Elle veut faire du théâtre. Désir de longue date mais rejeté dans un coin de sa tête car dit irréalisable.
Finalement, de retour en France elle se lance et prend des cours de théâtre dans un atelier privé tout en poursuivant son master à la Fac. L’université lui permet de profiter de convention de stages pour travailler dans des espaces culturelles comme médiatrice. Ce double cursus lui permet d’envisager l’avenir plus sereinement.
Doucement mais surement, le théâtre prend une place de plus en plus importante dans sa vie, c’est ce qu’elle veut faire désormais elle en est convaincue. Elle passe alors le concours d’Art Dramatique du 14e arrondissement de Paris qu’elle obtient dès la première année. Commence alors quatre années de formation du jeu d’acteur. Cette période riche en apprentissage et en rencontres est propice aux expériences. Elle passe des castings pour le cinéma, fait de la figuration, joue de petits rôles et surtout fait la connaissance de Cie théâtrales avec lesquelles elle monte et joue des spectacles. Un choix personnel va toutefois lui faire prendre un nouveau chemin.
Au bout de plusieurs années de vie Parisienne, elle décide de revenir vivre à Flers où elle a grandit. Son métier de comédienne ralentit, elle se met à écrire un livre pour enfant « Kiki et Coquillette ». L’album jeunesse se vendant bien, elle monte avec l’illustratrice une micro entreprise qui offre des prestations culturelles et artistiques auprès des écoles, centres de loisirs, médiathèques… C’est d’ailleurs au cour de l’une d’elle, que Jeanne rencontre Emilie CAILLAUD GAFSI, la directrice de la MJC de Flers.
L’année suivant cette rencontre, elle rentre dans l’association afin de dispenser des ateliers théâtre et faire de la médiation culturelle dans ces différents groupes. Dans ses séances, elle se trouve parfois confrontée à des situations spécifiques comme le handicap. Soucieuse d’avoir la bonne attitude, elle se forme avec l’aide de la MJC, par divers organismes qui lui apportent un nouveau regard sur sa pratique, et plus particulièrement avec les publics spécifiques. Apparait la deuxième certitude de sa carrière, après celle de vouloir faire du théâtre, celle de vouloir transmettre et partager l’amour de sa passion à tous. Depuis, elle ne cesse de se former pour pouvoir au fil du temps élargir ces publics. L’objectif étant de contribuer à l’amélioration de l’estime de soi par la pratique théâtrale.
Depuis 2021, le projet Dynamite Théâtre la conforte dans l’idée que l’art et la culture ont une place essentielle à jouer dans notre société.